15 septembre

Arrivant à Briançon en vol libre depuis l’Izoard, une petite ogive pleine d’amour et de bienveillance m’a stoppé net au-dessus de la forteresse ! Les femmes n’ont décidément aucune pitié pour les forçats qui doivent faire double effort pour vaincre la pesanteur au décollage ! Direction, hier seulement donc, pour le Lautaret, Galibier, et petit Télégraphe jusqu’à la Maurienne.

Paysages grandioses du Galibier, nuages et brouillards, à peine quelques gouttes heureusement, et de la fraîcheur enfin, presque trop ! Presque seul dans les ascensions avec des choucas goguenards qui, eux, jouent avec le vent.

Descente fantastique sur Valloire à travers des versants immenses et désolés. Pris de pitié pour un groupe d’Anglais en déroute dans l’ascension, après la perte de leur reine, c’était trop sans doute !